Bérénice Walton, éleveuse de vaches et bœufs de race Bazadaise | Les Résistants
Rencontrez Bérénice Walton, éleveuse de vaches et bœufs de race Bazadaise en Gironde !
Bérénice Walton
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Bérénice Walton

Bérénice Walton

Éleveuse de vaches et bœufs de race Bazadaise, Arveyres (Gironde)

Les produits

Viande de bœuf

La viande de Bérénice est très claire (spécificité de la Bazadaise), persillée avec une belle tendreté, un grain fin et beaucoup de goût !

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Mode de culture / élevage / production

Alimentation herbe et foin

Elevage extensif

Plein air intégral

Durée d’élevage

Implantation locale (clients et fournisseurs)

Pas de label

Commercialisation

Vente directe, quelques boucheries et restaurants locaux

Bérénice Walton

Comme beaucoup dans le coin, le père de Bérénice était viticulteur jusqu’à il y a une dizaine d’années. Il décide alors de devenir éleveur. En 2011, Bérénice reprend le flambeau à peine la vingtaine passée. Pas une mince affaire… Mais en la rencontrant, on se rend vite compte que la montagne n’était certainement pas trop haute pour elle ! Quelle incroyable force de caractère ! C’est un peu ce que l’on s’est dit en quittant Bérénice lorsque nous étions allés la voir en juillet 2016. Bérénice, aujourd’hui 26 ans, s’occupe d’un troupeau d’une quarantaine de mères de race Bazadaise dans la plus pure tradition, à Arveyres, non loin de Libourne, sur son exploitation. Lorsqu’elle s’est lancée, Bérénice avait trois objectifs: produire une viande de qualité, travailler en circuit court et de manière locale. On peut sans mal dire dès aujourd’hui que c’est mission accomplie !

La ferme de Bérénice

La ferme se compose de 200 ha de prairies, d’une quarantaine de mères et une cinquantaine de bœufs de 1 à 4 ans.

Méthodes d’élevage

L’alimentation est simple et naturelle : herbe l’été et foin l’hiver. Le foin est produit au mois de juin sur 70 ha de l’exploitation. Les animaux sont dans les pâtures de mi-avril à mi-décembre puis rentrent dans l’étable pendant 4 mois. Avant abattage, les bœufs et vaches sont engraissés à l’ancienne pendant une période de 4 à 5 mois avec du foin et des céréales produits par un voisin et certifiés non OGM.

Diversité

Le terroir de la Bazadaise s’étend de la Gironde au massif Pyrénéen. Utilisée à l’origine comme race de travail, cette race voit ses effectifs fortement chuter avec la motorisation de l’agriculture au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

La Bazadaise est alors réorientée vers la production de viande. Alors que l’on ne recensait plus que 700 animaux inscrits, un plan de relance a été mis en place dans les années 1970. En 1978, un programme de gestion génétique est mis en place. Son premier objectif est de lutter contre la consanguinité et de développer l’insémination artificielle.

Aujourd’hui, la race Bazadaise compte 3 300 animaux dans le grand Sud-Ouest, de la Gironde au massif Pyrénéen. La Bazadaise a des caractéristiques particulières : de couleur grise avec le tour des yeux et du museau blanc, le bout des cornes et les sabots noirs. Elle est de petite taille, mais bien musclée avec des os très fins particulièrement recherchés par les bouchers.

Elle est très rustique, valorise très bien le fourrage grossier, a de très bonnes facilités de vêlage et s’adapte à tous les milieux (zone de montagne, zone humide…). Sa viande est très persillée, fine et goûteuse, ce qui fait sa notoriété dans la région et qui a permis sa sauvegarde.

Climat et terroir

La préservation de l’environnement est au cœur du projet de Bérénice. Sa ferme est située en zone humide.  Les sols sont de très bonne qualité et permettent une bonne alimentation des bêtes, même lors des périodes de sécheresse. Elle est épaulée par l’association Cistude Nature pour entretenir la richesse environnementale la zone.

L’agriculture locale est historiquement principalement tournée vers le vin. Il y a malgré tout une tradition de polyculture élevage très forte.

Le climat est océanique.

Approche durable

Le travail de Bérénice concernant l’alimentation de ses bêtes, la production du fourrage, l’approvisionnement local et la protection de l’équilibre environnemental de la zone humide qui l’entoure sont autant de preuves de son engagement pour une agriculture durable.



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