29 Aug Tifenn et Jean-Noël Yvon (56)
Les produits
Huitres naturelles, nées et élevés en mer
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Mode de culture / élevage / production
Agriculture biologique
Ostréiculture traditionnelle
Huitres naturelles, nées et élevées en mer
Faible densité
Respect du cycle naturel de l’huître
Labels
Commercialisation
Foires, vente direct, magasins, Poiscaille et quelques restaurants
Tifenn et Jean-Noël Yvon
La rencontre avec Jean-Noël et Tiffen a fait partie des moments marquants de notre aventure. Lors de notre première visite, la pédagogie dont a fait preuve Jean-Noël et son engagement nous ont complètement conquis. C’est pourquoi nous avons voulu travailler avec lui et joindre nos engagement et nos combats.
Jean-Noël est une véritable encyclopédie de l’ostréiculture. Nous avons aussi pris conscience de l’immense scandale des huitres triploïdes et de son incroyable ampleur…
Jean-Noël a repris l’affaire de son père en 1989. C’est l’un des premiers à s’être installé dans la ria d’Etel. Ses grands-parents étaient déjà là.
Ils ont aujourd’hui 14 Ha de parc en concession.
Jean-Noël s’est beaucoup engagé pour instaurer un dialogue entre ostréiculteurs et agriculteurs.
Ses huîtres sont nées et élevées en mer et correspondent à un cahier des charges élaboré par le réseau Cohérence.
Partie prenante pour le respect de la nature et du travail des hommes, Jean-Noël, par le réseau Cohérence, produit une huître qui est devenue « sentinelle » de Slow Food.
Tiffen et Jean-Noël sont également investis au Sénégal. Après la saison, ils y vont pour échanger et partager cultures et pratiques ostréicoles sur la mangrove sénégalaise. Une culture ancestrale dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Nous avons par ailleurs eu l’immense bonheur d’amener toute l’équipe à la rencontre de Tifenn en Avril 2019. Ce fut un magnifique moment d’échange et de partage.
Philosophie et méthodes de culture
La démarche de Jean-Nöel et Tifenn est tout simplement de s’inspirer des méthodes traditionnelles. De l’huître de captage naturel uniquement, semées au sol ou mises en poches sur tables, avec des densités faibles pour leur permettre une croissance optimale. Leur huître grandit dans un seul lieu, elle ne voyage que pour rejoindre l’assiette de l’amateur d’un produit précieux, et elle se nourrit exclusivement de l’eau de la Ria, dont le est goût est spécifique, donné par un terroir riche.
Les huîtres sont élevées 3 ans (contre 2 pour les huîtres triploïdes).
Jean-Noël et Tifenn ont été les premiers ostréiculteurs à obtenir le label Agriculture Biologique.
Biodiversité
Leur combat pour l’huitre naturelle diploïde est un engagement fort en faveur de la biodiversité.
Par ailleurs, l’huître de l’Istrec, devient un témoin de la qualité des eaux de la Ria d’Etel, d’une saveur particulière, dépendant de la salinité des eaux, des marées, des courants…
Climat et “merroir”
Les lumières que l’on observe à Etel sont pour moi inoubliables… Je veux bien croire qu’il y existe le fameux “micro-climat” dont beaucoup de nos amis nous parlent ! Le climat est sans surprise océanique.
La Ria d’Étel est un site naturel unique. À l’embouchure de la ria se trouve la barre d’Étel, un banc de sable sous-marin formé par le croisement des courants et dont la position est variable.
Les abers sont souvent des écosystèmes remarquables, notamment du fait du mélange de l’eau saumâtre avec l’eau douce à marée haute. C’est le cas de la rivière d’Étel qui abrite une flore et une faune remarquables. La partie marécageuse située à son extrémité nord (ainsi que, depuis 2008, la partie sud jusqu’à l’embouchure) est une zone protégée, sur 1 823 ha, dans le cadre du réseau Natura 2000.
Les eaux de la baie sont riches en poissons et coquillages, tandis que ses rives abritent de nombreuses espèces d’oiseaux marins (hérons, canards, cormorans)…
A noter que les eaux de la Ria d’Etel sont classés A (qualité et salubrité) mais l’équilibre est fragile, notamment en raison de la pollution venant du continent. Lors de notre premier passage en 2016, son classement était ainsi de B.